Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les 30 ans d'Aphrodite
16 février 2008

Venus beauté institut

Dessange

En cours de modification qu'ils mettent... Ben tiens, tu m'étonnes...Mais moi je voulais voir la collection PRINTEMPS/ETE 2008, parce que je m'en fiche comme de ma première culotte de la collection passée...

De facto, cette recherche des salons Dessange ne m'est pas venue par hasard, tiens... Non seulement je voulais reluquer ce qui se portera à l'arrivée des beaux jours, et comme le soleil est de la partie ces jours-ci, les envies se font plus pressantes, mais je voulais aussi ABSOLUMENT retourner chez le coiffeur.

De toute façon, dès qu'il m'arrive une patate chaude, il FAUT que je fasse quelque chose de neuf... Que je change de tête, histoire de voir un reflet dans la glace qui n'est pas celui d'hier, comme ça, c'est pas la même personne, c'est simple, non, comme démarche?

Vu ma tête d'Australopithèque (flupck! comment ça s'écrit ce truc?? on  a pas idée d'utiliser une graphie si compliquée pour un mot qui ne ressemble à rien?!), ce besoin urgentissime n'a donc pas souffert de négociation...

-"Chéri, il FAUT que j'aille chez le coiffeur, tu comprends? Mais pas chez n'importe quel coiffeur, parce que là, il me faut des pros de chez pros, tu vois? Oui, je sais, il va y en avoir pour 120€ au bas mot, je sais. Mais c'est ça ou je ne mets plus le nez dehors et tu te coltines les morveux à emmener et à récupérer tous les jours, les courses à faire, et le soin de régler l'administratif extérieur en sus de tes heures de boulot?" Ah? T'es d'accord??!! Chouette!"

Pourquoi ne pas retourner chez ma coiffeuse habituelle, me direz-vous, ma petite Linda, qu'est lookée à mort de chez mort, qui ne souffre pas elle non plus d'une seule erreur dans son style. Linda, c'est la bimbo des coiffeuses, 45 kilos toute mouillée de tempérament, de style et d'énergie (l'a même fait Kô Lantha, la bougresse..). Le souci de Linda, c'est que son salon se trouve Boulevard Clémenceau, pas forcément l'adresse la plus réputée de la ville... Déjà, ça, c'est pas Glamour, mais surtout, elle a l'habitude... Elle exécute tous mes caprices capillaires avec, il faut le dire, un certain pourcentage de réussite, même quand l'idée de base se rapproche plus de la coupe de Desireless... En cela, je la remercie, d'ailleurs...

Mais trop d'habitude, c'est comme chez les vieux schnoques, ça perd en spontanéité. Il y a des femmes que la routine rassure, moi, c'est l'asphixie assurée! Donc, je veux cet oeil neuf chez le coiffeur, genre Nouveau Look nouvelle vie, quoi!

-"Bonjour! Je veux que vous me fassiez quelque chose, siouplait. Oui, oui, ce que vous voulez. Regardez moi, mes fringues (que j'aurais soigneusement sélectionné ce jour là, ça va de soi!), mon maquillage, mon teint, et faites moi quelque chose qui va avec! Cependant attention! Warning! Je dois vous dire que je me balade de manière assez systématique avec un 9 millimètres dans ce petit sac à main que vous voyez là, et que je n'ai aucun scrupule à l'utiliser, voyez-vous?"

Autant vous dire qu'avec une approche comme celle-ci, le(la) z'entil (zentille) coiffeur(se) devrait mettre un soin tout particulier à la réussite de son oeuvre d'art...

J'y suis allée deux fois, chez Dessange à Rennes, et j'avoue que j'aimerais assez remettre la main sur ce zentil(Hem...) coiffeur qui me carressait le sommet du crâne de ses petits doigts habiles, et que le miroir si grand me permettait de regarder sous tous les angles... (Vi! Vi! tous!)

Chez Dessange, on y croise une faune et une flore impressionante en plus, en sirotant son café avec une nuée de papier alu sur la tête vous transformant en Bill des Tokio Hotel : des dindes qui pouffent, des dindons au cou pendouillant qui glougloutent, des thons rouge, des sirènes, des pommes, des poires (et des scoubidoubidou, ah!...) etc...

Je me souviens de ma dernière fois chez eux, où en fond d'écran, avec mes papillottes sur la tête, j'avais droit à deux dindes, 35/40ans, en grande discussion concernant leurs emplois du temps respectifs de la journée : coiffeur et manucure c'était réglé, puisqu'ils font aussi la manucure chez Dessange, ensuite razzia aux Galeries Lafayette, un petit tour rue Lafayette pour les fringues parce que "tu comprends, il me le faut absôôôlumment!! ", et rue de Nemours pour quelques gourmandises qui coûte un SMIC en une bouchée et Hop! Et que je te sors la Gold du mari, c'est lui qui régale! Une fabuleuse épopée sociologique comme je les aime, tiens! Sûrement mon côté intello...

La seule condition émise par mon cher et tendre était que j'attende 15 jours avant d'effectuer mon saut de haute voltige du 15è étage sans élastique, pour cause en tout premier lieu de passage chez le coiffeur il y a... 1 semaine et puis aussi pour cause de réservation de sa place au soleil à mes côtés dans un mois...

Je dois vous dire que mon hémisphère droit a tout de même fait de l'oeil au gauche pendant... trente secondes avant de consentir à dire oui. On ne se refait pas!

Publicité
Commentaires
Les 30 ans d'Aphrodite
Publicité
Archives
Publicité